Rouges-gorges
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"e-communauté des Rouges-Gorges"

 

Il y a quelque temps, j'ai lu sur internet une fable africaine sur

un oiseau. Cette nuit la, j'ai rêvé d'un

Rouge-Gorge et de son histoire.

 

blog
  • La légende du Rouge-Gorge de Luigi Orlando.

 

Au temps des dinosaures, il y a des millions d'années, la terre était parsemée de volcans en éruption. Un jour, ils se mirent en activité tous ensemble, la terre était en flamme et l'air irrespirable. Tous les animaux coururent vers la mer. Beaucoup d'entre eux périrent, d'autres survécurent grâce à une alliance avec les poissons. Ces derniers, apprirent aux animaux à respirer dans l’eau, certains d'entre eux devinrent des poissons ou des amphibiens. Seulement un rouge-gorge allait vers le feu, pour l'éteindre. Il fit de nombreux voyages entre la terre et la mer pour amener dans son bec une goutte d'eau pour éteindre le feu. Où vas-tu ? Lui cria le dinosaure « cherche plutôt à sauver ta peau ». Mais le rouge-gorge ne l'écouta pas et fit beaucoup de va et vient entre la mer et le feu. A la fin il tomba mort de fatigue, le bec encore rempli d'une goutte d'eau. A l'endroit même où il tomba au sol, le terre ne brûla pas. Un brin d'herbe commença à pousser, puis une fleur, puis un arbre, ainsi que le cycle de la vie. Des milliers d'années passèrent, mais la vie et tous les animaux revinrent sur terre, et avec eux les hommes.

Aujourd'hui, nous sommes là grâce à un rouge-gorge un peu fou. Je me suis réveillé avec une seule idée en tête : rendre hommage à ce brin de folie en faisant moi aussi ma part, et avec moi toutes les femmes et tous les hommes convaincus qu'il faut agir, jouer son rôle pour la survie de notre terre et de ses habitants en quête du vrai "bien-être".

 

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Malheureusement, les volcans sont toujours là. Menaçants pour la terre entière avec leurs armes nucléaires de destruction massive, avec leurs conflits pour le pétrole, pour le pouvoir, pour l'argent, avec leurs bateaux de chasse aux baleines, ils détruisent nos anciens alliés. Les dinosaures nous crient toujours que nous sommes fous de vouloir contrer le feu.

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Qui est heureux de sa condition actuelle ne verra pas nécessairement une connotation négative au monde tel qu'il est aujourd'hui.

Toutefois, mes propos s'adressent à ceux qui ont la certitude que l'humanité est en train de faire fausse route, à ceux qui ne sont pas satisfaits de ce qui est habituellement identifié comme"économie de marché", où tout répond à la loi de la demande et de l'offre (Il est inutile de rappeler que la vraie économie de marché, libre et égalitaire pour tous, telle qu'elle a été formulée depuis Adam Smith, n'a jamais existée).

Mais, en premier, mes propos s'adressent surtout à ceux qui ont déjà la conviction de vouloir faire quelque chose de concret pour tracer un chemin, une route sur laquelle les autres pourront librement marcher vers un monde plus juste. Je souligne bien "les autres", car il ne faut pas s'attendre à ce que nous réussissions à modifier le monde en une seule génération, mais nous devons le considérer comme un objectif à long terme. Pour cette raison, nous nous appelons les "rouges-gorges". Mais aussi pour une autre raison. En dépit de sa petite taille, cet oiseau défend son territoire contre les aggresseurs jusqu'à leur départ ou à sa propre mort.. Il ne connaît pas la peur.

 

  • Est-ce que ce monde est sérieux ?

 

Si beaucoup d'entre nous sont enclins à accepter que nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes possibles, peu d'entre nous sont par contre disposés à renoncer à leur style de vie. Nous devons donc affronter la question du bien-être individuel.


  • Qu'est-ce que c'est ?

L'homme confond de plus en plus la notion de bien-être avec la notion de richesse. L'ensemble des gouvernements des états qui épousent la théorie de l'économie de marché (la totalité presque), base leur perception du bien-être sur la croissance économique.

 

  • Avons-nous besoin de qui et de quoi pour être heureux ?

 

Sénèque, il y a deux mille ans, disait, en mangeant du pain et du fromage en exil en Corse, qu'à l'homme, il suffisait très peu de choses pour être heureux. Et lui, avait vécu les fastes impériaux de Rome à l'âge d'or, tout était permis pour satisfaire le désir de puissance de l'homme. Aujourd'hui la vraie dictature est de faire croire à la plus part d'entre nous que plus on est riche plus on est heureux.

Cependant, sans arriver au pain et fromage de Sénèque je vous demande d'essayer de réfléchir tout au long de ces pages, sur ce dont nous avons besoin pour vivre heureux.

Sans faire un classement, disons :

 

De l'eau...mais... eaugoutte1

La moitié d'entre nous n'a plus accès à l'eau potable. L'autre moitié en consomme beaucoup plus que ses besoins effectifs (boire, se laver et manger) et nous polluons chaque jour un peu plus l'eau potable avec des déchets de toutes sortes.

 

De la nourriture...mais... nourriturejpg1

La moitié d'entre nous a faim, l'autre est tellement rassasiée, qu'elle doit inventer des régimes amaigrissants.

 

D'amour... amour1

Celui qui peut affirmer qu'il n'a pas besoin d'être aimé ou d'aimer

est à mon sens déjà mort.

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De la santé...mais...

La moitié d'entre nous n'a pas accès à des soins médicaux en cas de

maladie, la moitié de l'autre moitié, meurt à cause des effets

secondaires des médicaments.

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De l'argent...mais...

En 2002, 20% de la population mondiale s'accapare 80% des richesses,

possède plus de 80% des voitures en circulation et consomme 60% de

l'énergie, tandis que le milliard d'habitants le plus pauvre se

partagent 1% du revenu mondial.

 

  • Nous sommes en danger...

 

Il apparaît clair à beaucoup, enfin... à certains, que le niveau de vie n'est pas égalitaire. Mais il y a pire. L'économie de marché, telle que nous la connaissons, est basée sur la croissance économique.

Si toute la population de la terre veut rejoindre les niveaux de la moitié qui "est bien", notre planète ne supporterait pas l'impact écologique que de tels niveaux de vie provoquent à notre environnement et à sa biodiversité.

La croissance exponentielle de la démographie et de la consommation des matières premières qui suivra provoquera l'effondrement de notre économie, sous des formes, seulement en apparence, accidentelles. Pendant que je parle, pardon... que j'écris, je pourrai donner différents mots clés et quelque chose en nous va commencer à capter la dangerosité des faits actuels.

 

J'essaye : prix du pétrole, dépense en armement des états, conflits dans le monde, OGM, sida, grippe aviaire, chikungunya, ouragans... Je suis sûr que cela suffit.

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- Combien de ces choses sont elles accidentelles ?

- Combien sont elles contrôlables ?

 

  • Bien-être pour qui ?

 

Mais, revenons au concept de bien-être et à sa signification.

Supposons, et c'est loin d'être le cas, que la moitié de l'humanité vivant "bien" soit vraiment en situation de bien-être. Pour un organisme vivant, bien être signifie "être bien", où dans la forme verbale "être" nous sous-entendons la condition d'existence. Nous partons donc de notre existence, donc de nous-même. Nous sommes un organisme vivant, comme l’est notre famille, composée d'organismes vivants, comme l’est notre village, notre Pays, notre Planète.

 

Pourriez-vous vivre bien si ?

* La moitié de votre corps avait faim ? famine1

* Et l'autre moitié rassasiée ? obesejpg

* Vous aviez la moitié de vous-même malade ?

* Dans votre famille, un frère meurt de faim, pourriez-vous jeter à la poubelle le surplus de nourriture ?

Cette seule pensée, nous met mal à l‘aise. Pourtant sur l'échelle mondiale, c'est ce que nous faisons tous les jours avec nos habitudes de vie et nos gaspillages. Jusqu'à aujourd'hui involontairement, mais demain ?

 

  • Un devoir de sobriété
     

Mais alors que devons-nous faire ?

Une seule solution :

Abandonner le principe de croissance économique, et embrasser le principe de la sobriété économique. En d'autres termes, fonder une communauté qui consommera moins et mieux, et, pour faire en sorte d'être un exemple pour les autres populations, il faudra aussi produire moins et mieux.

Mais arrivons à l'objectif de ce lieu de rencontre. L'idée est de fonder une sorte de village l'« e-communauté » des « rouges-gorges » autofinancée et gérée par ses citoyens, les mots : économie, écologie et communauté se fondent pour donner naissance à un modèle de vie exportable, fondé sur la sobriété. Nous devons, cette fois j'espère vraiment en mode exponentielle, faire circuler ce mot : Sobriété.

 

  • AGIR...
     

globe1En même temps, je demande à tous ceux qui partagent cette vision, de ne plus faire bande à part, de se montrer, « car il n'y a rien de mal » à essayer de laisser une planète viable à nos enfants.

Dans un premier temps :

  • Nous avons une possibilité énorme avec internet. Sans sortir de chez nous, nous pouvons nous compter et former une "e-communauté".

Dans un second temps :

  • Nous devrons passer à l'action. Et là, on va s'amuser.

 

  • E.communauté

Qu’est-ce qu’une communauté ?

Un lieu physique où vivent des personnes, des familles qui ont en commun le même credo :

« la sobriété de la consommation, consommer des produits équitables, solidaires, biologiques, consommer les énergies alternatives et renouvelables, et créer des agglomérations communautaires ayant un impact écologique le moins lourd possible sur l'environnement ».

Avec un objectif :

  • La décroissance économique et la croissance du "bien-être".
  • L'objectif est loin d'être facile. Toutefois, il faut essayer. Car on ne peut pas commencer à zéro, faire une sorte de table rase de toutes les règles du monde actuel, il faudra lutter avec les règles du monde actuel. Celles de la loi du marché de l'offre et de la demande. En d'autres termes, il faudra gagner de l'argent et enrichir notre village, pour en fonder d'autres. L'idée vous tente ?

 

La règle à l'intérieur de l'« e-communauté » est la suivante :

 

"Le bien-être se mesure sur la personne la moins fortunée..."

Et nous voilà, nous y sommes. C'est le commencement de ma théorie. A vouloir l'appeler théorie économique, peut faire sourire, je l'appelle donc seulement théorie.

La théorie :

Est très simple. Ici, on ne parle plus de PIB, de revenu moyen, etc... La différence avec les autres théories économiques alternatives réside sur la possibilité de la mettre tout de suite en pratique.

 

Le bien-être se mesure sur la personne la moins riche de la communauté. En effet, la notion de revenu moyen cède sa place au profit de la notion de revenu plus bas.

 

C'est le plus bas revenu qui sera le moteur de l'économie dans la communauté ici imaginée. En pratique, les taxes communautaires seront calculées sur la différence entre le revenu le plus haut et le plus bas. Donc l'intérêt de tous sera d'augmenter le revenu du dernier. Je me rends compte que cela peut apparaître utopique, mais l'objectif est à portée de main.

 

Permettez-moi de commencer par le début :

Tout le concept de bien être se base sur le dernier. Cela n'est pas un concept totalement abstrait. Si nous y reflechissons bien, quelle valeur peut avoir une maison splendide et bien agencée, si quand on rentre dans ses toilettes, tout est sâle et à l'abandon. Ou encore, si dans une famille un des ses membre est richissime et un autre est pauvre, quelle valeur à nos yeux peut avoir une telle famille ? Mais encore, dans l'interprètation d'une mélodie musicale, quelle valeur donnerons nous à la dernière fausse note ? Elle affectera négativement toute la mélodie. Dans une société évoluée, comme dans un organisme, c'est le bien être du dernier qui est important, pas celui du premier. Si vous aviez un fils sain et l'autre malade, de qui vous vous inquieteriez ?

Dans la communauté le concept de dernier est important.

L'objectif individuel, ou son intérêt en tout cas, est qu’il n'y ait pas de dernier. Je m'explique. J'appelle l'e-communauté "état", comme cela le concept sera plus clair. Pour la première fois dans l'histoire moderne, nous avons un État qui cherche les différences sociales.

Quand il y a beaucoup de différences sociales, l'État est plus riche, quand il y en a moins, l'Etat est plus pauvre. En effet, lorsqu’il y a beaucoup de différences, il y a plus de taxations, donc la collectivité est plus riche. Si il y a moins de différences de revenus, il y aura moins de taxations, donc, la collectivité perd ses revenus, mais les individus augmentent les leurs et deviennent plus riches. (Je m'explique ci-dessous)

En pratique :

la taxation dans l'« e-communauté ». Le foyer fiscal payera à la communauté un montant égal à 50 % de la différence entre le plus haut revenu et plus bas.

Donc, imaginons une communauté de 150 familles où les comparaisons fiscales se feront selon une échelle 1/150, 2/149, 3/148, 4/147, 5/146, ect... Une moitié qui verse des impôts et l'autre moitié qui les reçois (dans l'exemple suivant imaginons la comparaison 1/150 :

Par exemple : le noyau familial qui a un revenu de 200.000 € par an, se mesurera sur le noyau familial qui gagne le moins, admettons 12.000 € l'an. Le noyau le plus riche payera comme taxe annuelle 50 % de la différence de revenu.

  • (200.000 €- 12.000 € = 188.000 €) : - soit : 94.000 € par an de taxes au village qui reversera la moitié au noyau qui a gagné le moins.

Quel message derrière cette formule ?

L'État, ici notre village, est immoral, pour avoir plus d'entrées d'argent il favorise les différences de revenus (plus de différence, plus d'argent dans ses caisses). Les individus, pour payer moins d'impôts, s'efforceront de rendre plus riche, les défavorisés.

 

Le lieu physique :

Le village communautaire. En général, une famille de 5 personnes vivra dans une maison individuelle « bio-écologique ». Les avantages sont de deux types :

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  • D'un côté, ces maisons protégeront notre santé et de l'autre, notre qualité de la vie. Je précise que de telles constructions existent déjà ainsi que leurs architectes et ingénieurs. Des maisons avec des paramètres de contrôle de l'humidité, de l'absence de champs magnétiques,d'isolation thermique, d'élimination du risque d'allergies, d'auto-génération d'énergie.
  • Analyse du terrain, étude de la distribution des chambres par rapport au soleil et au vent, au bien-être visuel, des fenêtres tournées vers le jardin. Dans la maison e-communautaire, chaque fenêtre est un cadre, un scénario avec sujet agreste, dans lequel le bien-être interne agit sur la bonne humeur. Celle-ci sera la philosophie du village e-communautaire, à l'extérieur des murs domestiques.

Toutes les familles sont motivées par le principe de louer pour des périodes touristiques une ou deux chambres à des touristes pour faciliter la compréhension du modèle e-communnautaire. Ces touristes toucheront avec leurs mains la beauté incomparable des lieux et de ces gens.

 

Pour ne pas troubler la législation de l'État se forme l' « e-communauté » , le règlement se basera sur les règles de copropriété en vigueur dans l'État d'appartenance.

 

Ceci est une idée. Une image. Ce que nous pouvons faire de concret pour la rendre vraie est de commencer un débat sur l'idée de fond. Tous, absolument tous, sont les bienvenus pour donner un coup de main à la réalisation.

 

Le débat est ouvert à tous, sans discrimination de sexe, de race ou de religion. L'objectif immédiat est celui de construire 25 villages communautaires dans les 25 États européens. Bien entendu après un long débat qui je l’espère, puisse être enrichissant sur ce site.

 

Voici des idées qui pourront donner vie à un premier débat...

 

- DE QUELS ESPACES AVONS NOUS BESOIN ?

- OU IRONS-NOUS CONSTRUIRE LE PREMIER VILLAGE ?

 

- DE QUELLES COMPETENCES AVONS-NOUS BESOIN ?

 

- LES HABITATIONS SERONT-ELLES DES PROPRIETES PRIVEES ET ALIENABLES

 

OU APPARTIENDRONT-ELLES A L'E-COMMUNAUTE ?

 

 

ET PLEINS D'AUTRES QUESTIONS... ET J'ESPERE DES REPONSES...

Le site de discussion:

LE BLOG DU ROUGE-GORGE

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