De l'argent...mais...
En 2002, 20% de la population mondiale s'accapare 80% des richesses,
possède plus de 80% des voitures en circulation et consomme 60% de
l'énergie, tandis que le milliard d'habitants le plus pauvre se
partagent 1% du revenu mondial.
Il apparaît clair à beaucoup, enfin... à certains, que le niveau de vie n'est pas égalitaire. Mais il y a pire. L'économie de marché, telle que nous la connaissons, est basée sur la croissance économique.
Si toute la population de la terre veut rejoindre les niveaux de la moitié qui "est bien", notre planète ne supporterait pas l'impact écologique que de tels niveaux de vie provoquent à notre environnement et à sa biodiversité.
La croissance exponentielle de la démographie et de la consommation des matières premières qui suivra provoquera l'effondrement de notre économie, sous des formes, seulement en apparence, accidentelles. Pendant que je parle, pardon... que j'écris, je pourrai donner différents mots clés et quelque chose en nous va commencer à capter la dangerosité des faits actuels.
J'essaye : prix du pétrole, dépense en armement des états, conflits dans le monde, OGM, sida, grippe aviaire, chikungunya, ouragans... Je suis sûr que cela suffit.
- Combien de ces choses sont elles accidentelles ?
- Combien sont elles contrôlables ?
Mais, revenons au concept de bien-être et à sa signification.
Supposons, et c'est loin d'être le cas, que la moitié de l'humanité vivant "bien" soit vraiment en situation de bien-être. Pour un organisme vivant, bien être signifie "être bien", où dans la forme verbale "être" nous sous-entendons la condition d'existence. Nous partons donc de notre existence, donc de nous-même. Nous sommes un organisme vivant, comme l’est notre famille, composée d'organismes vivants, comme l’est notre village, notre Pays, notre Planète.
Pourriez-vous vivre bien si ?
* La moitié de votre corps avait faim ?
* Et l'autre moitié rassasiée ?
* Vous aviez la moitié de vous-même malade ?
* Dans votre famille, un frère meurt de faim, pourriez-vous jeter à la poubelle le surplus de nourriture ?
Cette seule pensée, nous met mal à l‘aise. Pourtant sur l'échelle mondiale, c'est ce que nous faisons tous les jours avec nos habitudes de vie et nos gaspillages. Jusqu'à aujourd'hui involontairement, mais demain ?
Mais alors que devons-nous faire ?
Une seule solution :
Abandonner le principe de croissance économique, et embrasser le principe de la sobriété économique. En d'autres termes, fonder une communauté qui consommera moins et mieux, et, pour faire en sorte d'être un exemple pour les autres populations, il faudra aussi produire moins et mieux.
Mais arrivons à l'objectif de ce lieu de rencontre. L'idée est de fonder une sorte de village l'« e-communauté » des « rouges-gorges » autofinancée et gérée par ses citoyens, où les mots : économie, écologie et communauté se fondent pour donner naissance à un modèle de vie exportable, fondé sur la sobriété. Nous devons, cette fois j'espère vraiment en mode exponentielle, faire circuler ce mot : Sobriété.
En même temps, je demande à tous ceux qui partagent cette vision, de ne plus faire bande à part, de se montrer, « car il n'y a rien de mal » à essayer de laisser une planète viable à nos enfants.
Dans un premier temps :
- Nous avons une possibilité énorme avec internet. Sans sortir de chez nous, nous pouvons nous compter et former une "e-communauté".
Dans un second temps :
- Nous devrons passer à l'action. Et là, on va s'amuser.
Qu’est-ce qu’une communauté ?
Un lieu physique où vivent des personnes, des familles qui ont en commun le même credo :
« la sobriété de la consommation, consommer des produits équitables, solidaires, biologiques, consommer les énergies alternatives et renouvelables, et créer des agglomérations communautaires ayant un impact écologique le moins lourd possible sur l'environnement ».
Avec un objectif :
- La décroissance économique et la croissance du "bien-être".
- L'objectif est loin d'être facile. Toutefois, il faut essayer. Car on ne peut pas commencer à zéro, faire une sorte de table rase de toutes les règles du monde actuel, il faudra lutter avec les règles du monde actuel. Celles de la loi du marché de l'offre et de la demande. En d'autres termes, il faudra gagner de l'argent et enrichir notre village, pour en fonder d'autres. L'idée vous tente ?
La règle à l'intérieur de l'« e-communauté » est la suivante :
"Le bien-être se mesure sur la personne la moins fortunée..."
Et nous voilà, nous y sommes. C'est le commencement de ma théorie. A vouloir l'appeler théorie économique, peut faire sourire, je l'appelle donc seulement théorie.
La théorie :
Est très simple. Ici, on ne parle plus de PIB, de revenu moyen, etc... La différence avec les autres théories économiques alternatives réside sur la possibilité de la mettre tout de suite en pratique.
Le bien-être se mesure sur la personne la moins riche de la communauté. En effet, la notion de revenu moyen cède sa place au profit de la notion de revenu plus bas.
C'est le plus bas revenu qui sera le moteur de l'économie dans la communauté ici imaginée. En pratique, les taxes communautaires seront calculées sur la différence entre le revenu le plus haut et le plus bas. Donc l'intérêt de tous sera d'augmenter le revenu du dernier. Je me rends compte que cela peut apparaître utopique, mais l'objectif est à portée de main.
Permettez-moi de commencer par le début :
Tout le concept de bien être se base sur le dernier. Cela n'est pas un concept totalement abstrait. Si nous y reflechissons bien, quelle valeur peut avoir une maison splendide et bien agencée, si quand on rentre dans ses toilettes, tout est sâle et à l'abandon. Ou encore, si dans une famille un des ses membre est richissime et un autre est pauvre, quelle valeur à nos yeux peut avoir une telle famille ? Mais encore, dans l'interprètation d'une mélodie musicale, quelle valeur donnerons nous à la dernière fausse note ? Elle affectera négativement toute la mélodie. Dans une société évoluée, comme dans un organisme, c'est le bien être du dernier qui est important, pas celui du premier. Si vous aviez un fils sain et l'autre malade, de qui vous vous inquieteriez ?
Dans la communauté le concept de dernier est important.
L'objectif individuel, ou son intérêt en tout cas, est qu’il n'y ait pas de dernier. Je m'explique. J'appelle l'e-communauté "état", comme cela le concept sera plus clair. Pour la première fois dans l'histoire moderne, nous avons un État qui cherche les différences sociales.
Quand il y a beaucoup de différences sociales, l'État est plus riche, quand il y en a moins, l'Etat est plus pauvre. En effet, lorsqu’il y a beaucoup de différences, il y a plus de taxations, donc la collectivité est plus riche. Si il y a moins de différences de revenus, il y aura moins de taxations, donc, la collectivité perd ses revenus, mais les individus augmentent les leurs et deviennent plus riches. (Je m'explique ci-dessous)
En pratique :
la taxation dans l'« e-communauté ». Le foyer fiscal payera à la communauté un montant égal à 50 % de la différence entre le plus haut revenu et plus bas.
Donc, imaginons une communauté de 150 familles où les comparaisons fiscales se feront selon une échelle 1/150, 2/149, 3/148, 4/147, 5/146, ect... Une moitié qui verse des impôts et l'autre moitié qui les reçois (dans l'exemple suivant imaginons la comparaison 1/150 :
Par exemple : le noyau familial qui a un revenu de 200.000 € par an, se mesurera sur le noyau familial qui gagne le moins, admettons 12.000 € l'an. Le noyau le plus riche payera comme taxe annuelle 50 % de la différence de revenu.
- (200.000 €- 12.000 € = 188.000 €) : - soit : 94.000 € par an de taxes au village qui reversera la moitié au noyau qui a gagné le moins.
Quel message derrière cette formule ?
L'État, ici notre village, est immoral, pour avoir plus d'entrées d'argent il favorise les différences de revenus (plus de différence, plus d'argent dans ses caisses). Les individus, pour payer moins d'impôts, s'efforceront de rendre plus riche, les défavorisés.
Le lieu physique :
Le village communautaire. En général, une famille de 5 personnes vivra dans une maison individuelle « bio-écologique ». Les avantages sont de deux types :
- D'un côté, ces maisons protégeront notre santé et de l'autre, notre qualité de la vie. Je précise que de telles constructions existent déjà ainsi que leurs architectes et ingénieurs. Des maisons avec des paramètres de contrôle de l'humidité, de l'absence de champs magnétiques,d'isolation thermique, d'élimination du risque d'allergies, d'auto-génération d'énergie.
- Analyse du terrain, étude de la distribution des chambres par rapport au soleil et au vent, au bien-être visuel, des fenêtres tournées vers le jardin. Dans la maison e-communautaire, chaque fenêtre est un cadre, un scénario avec sujet agreste, dans lequel le bien-être interne agit sur la bonne humeur. Celle-ci sera la philosophie du village e-communautaire, à l'extérieur des murs domestiques.
Toutes les familles sont motivées par le principe de louer pour des périodes touristiques une ou deux chambres à des touristes pour faciliter la compréhension du modèle e-communnautaire. Ces touristes toucheront avec leurs mains la beauté incomparable des lieux et de ces gens.
Pour ne pas troubler la législation de l'État où se forme l' « e-communauté » , le règlement se basera sur les règles de copropriété en vigueur dans l'État d'appartenance.
Ceci est une idée. Une image. Ce que nous pouvons faire de concret pour la rendre vraie est de commencer un débat sur l'idée de fond. Tous, absolument tous, sont les bienvenus pour donner un coup de main à la réalisation.
Le débat est ouvert à tous, sans discrimination de sexe, de race ou de religion. L'objectif immédiat est celui de construire 25 villages communautaires dans les 25 États européens. Bien entendu après un long débat qui je l’espère, puisse être enrichissant sur ce site.
Voici des idées qui pourront donner vie à un premier débat...
- DE QUELS ESPACES AVONS NOUS BESOIN ?
- OU IRONS-NOUS CONSTRUIRE LE PREMIER VILLAGE ?
- DE QUELLES COMPETENCES AVONS-NOUS BESOIN ?
- LES HABITATIONS SERONT-ELLES DES PROPRIETES PRIVEES ET ALIENABLES
OU APPARTIENDRONT-ELLES A L'E-COMMUNAUTE ?
ET PLEINS D'AUTRES QUESTIONS... ET J'ESPERE DES REPONSES...
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